lundi 6 décembre 2010

SaintéLyon 2010: FINISHER

Et voila, après 5h26 d'effort j'ai bouclé les 42K qui me séparé de St Catherine à LYON, en quelque sorte mon "premier marathon".

Arrivé à St Etienne aux alentours de 20h00, accompagné de mon frère et de ses collègues. Direction la remise des dossards et là premier "couac" une queue terrible nous attend, pas assez de bénévoles par rapport aux nombres d'inscrit. Mon binôme ayant récupéré mon dossard le matin, je décide de laisser mon frère dans la queue et me diriger vers la "Pasta Party"

Au menu des pâtes Bolognaise, du pain, des madeleines et de l'eau gazeuses. Contrairement à mon passé en vélo, la veille des courses, où je ne mangé pas très bien par manque d'appétit, là aucun problème pour manger, j'ai FAIM!!!

Il est 22h30, les coureurs en solo commence à s'activer autour de moi, car pour eux départ dans 1h30. Quant à moi départ seulement aux alentours de 5h00, ce qui me laisse du temps pour me préparer et essayer de m'endormir, en vain.

Après le départ des solos, mon binôme me rejoint et on commence à se préparer tranquille, j'enfile mon collant et refait l'inspection de mon sac.

2h00, les relais partent, je me dirige donc vers les bus qui vont nous conduire jusqu'à St Catherine, lieu où je prendrait mon relais pour 42K de course.
Impossible de dormir, en effet l'organisation n'a rien prévu pour le repos des relayeurs, se sera donc le bus, assis à attendre mon compagnon d'aventure.

5H00, je décide de sortir du bus en espérant qu'il ne tarde pas, le temps de finir mon échauffement et de m'habiller, 20mn plus tard il est là: STRESS.

5h21, je prend mon relais, c'est parti, RDV à LYON.

La première parti de course est la plus compliqué, avec dés la sortie de St Catherine une belle côte de 2K assez sèche et terrible quand on est froid, puis viendra le bois d'Arfeuilles et sa longue descente en verglacé.
Il me faut 1H16 pour rejoindre le premier ravito de St genoux, KM 36. Tous va bien, les jambes sont là je décide donc de ne pas perdre trop de temps, une pâtes de fruit et je repart presque immédiatement.
Le prochain ravito est au KM45, à Soucieu en Jarrest, et pour l'atteindre cela va être une succession de descente et monté, sur la neige ou le verglas. Je vais vraiment vite, je reprend pas mal de personnes, pas moins de 120 places de gagné et il me faut 1h00 pour rejoindre ce ravito.
Je m'arrête tranquille, je regarde les tables de ravito, mais je ne sais pas quoi prendre, il me reste deux barres et trois gels dans mon sacs. Rien ne me donne envie, bon je me force et prend une demi banane, et quelques quartiers d'orange.
Je repart, mais une affreuse douleur me prend presque immédiatement, au ventre. J'ai faim, je mange puis envie de vomir....mais rien une fois arrivé aux toilettes. Je décide de retourner à Soucieu, 1K en arrière, afin d'essayer de manger et me reposer un peu. 1h00 plus tard, ça commence à passer à moitié, je repart et me dis qu'il reste que "23K" à parcourir et 10 avant le prochain ravito de Beaunant.
La traversé de Chaponost est juste horrible, les routes sont verglacées et le passage dans le parc est complétement boueux, j'alterne la marche et la course. En effet en plus de mon mal de ventre, les jambes commencent elles aussi à plus vouloir suivre. Je pense que mon corps n'a pas apprécier le manque de sommeil et le départ à 5h00 du mat.
Je passe le ravito de Baunant, KM 56, n'arrive toujours pas à manger et me prépare à passer une des dernières difficulté du parcours, la montée vers St Foy les Lyon, 1,5K avec des passages à 20%.
Après ça, que du plat, dans le vent, au bord du Rhône et ça devient vraiment compliqué. Les jambes ne répondent plus, mon dos est en compote et mes pieds commence à chauffer et à me faire affreusement mal. Il reste plus que 6K à parcourir, enchainement d'émotion, j'ai mal, mais il faut que je finisse, je m'accroche à plein de petit chose, ma fille, Solène qui seront là, à l'arrivé pour me soutenir et m'aider dans les derniers mètres.
Dernier ligne droite, j'aperçois le palais des sports, il n'est plus très loin, 300 voire 400 mètres, allez du courage, on sent que c'est la fin, des spectateurs sont là, les encouragements font vraiment du bien, même si à ce moment, j'en ai vraiment marre. Les jambes suivent jusqu'a la fin, 150m, je cherche Soléne et Lily....100m,50m, elles sont là, ouff, ça redonne le moral......25m la ligne est là toutes proches....10m entré dans le palais des sports et...... VICTOIRE.

La sensation de "finisher" et juste extraordinaire, et je réalise, je pense un temps plus qu'honorable, après seulement 5mois de Running.
Tous ça de motive à continuer et à réaliser d'autres exploit personnel. Le prochain sera l'Urban Trail de Lyon.

Maintenant du repos et reprise de l'entrainement dans une quinzaine de jours.....


1 commentaire:

  1. Bravo à toi !!
    Ce n'était pas évident et tu l'as fait !!
    Yes !!
    Bonne gestion de course malgré les douleurs au ventre.
    Maintenant repos, repos et repos !!

    RépondreSupprimer