lundi 22 novembre 2010

"Faire du jus"

A J-15 de la SaintéLyon, je décide de ne plus courir du tout afin de bien me reposer. L'entrainement va s'axé sur du physique et de la technique (côte, escaliers, PPG...).

J'ai trouvé sur le web quelques règles simples à appliquer pour être dans les meilleurs conditions possibles lors du jour J, on appelle ça "faire du jus".

"FAIRE DU JUS"
Rachid Ziane
Lors de conférences animées en clubs sportifs, la question :
« Comment s’assurer d’être en forme le jour de la compétition ? » est récurrente. C’est également le cas sur divers forums internet sportifs.
Il est plus précisément question de la planification des entraînements, de la récupération et de l’alimentation durant les 3 à 7 voire 15 jours qui précèdent une compétition.
Les entraîneurs expérimentés parlent de “faire du jus” ; un problème plus ardu encore dans les sports à catégories de poids.
- Que signifie l’expression “faire du jus” ?
- Comment “faire du jus” ?
- Comment “faire du jus” sans prendre de poids ?
Sens de l’expression:
Dans le langage courant, l’expression “faire du jus” fait tantôt référence à l’électricité et tantôt à l’influx nerveux.
Pour être le plus performant possible et faire concorder condition physique optimale, santé et “bien-être”, il s’agit à la fois :
1)de récupérer, c’est-à-dire d’éliminer la fatigue qui s’est stratifiée par la succession des cycles d’entraînement,
2)de restaurer voire d’optimiser les réserves énergétiques par surcompensation,
3)de soigner les éventuelles blessures (sports de combat) et de faire disparaître les douleurs diverses,
4)de restaurer le désir de réussir et la combativité.
Il s’agit aussi d’éviter de se blesser et d’amener l’organisme à être en manque d’activité physique.
Planifier pour faire du jus
Pour atteindre ces objectifs, il s’agit à partir de J-10 de :
- Maintenir l’intensité des exercices mais de réduire progressivement et significativement la durée des séances.
- Espacer les séances au bénéfice de la récupération.
Il s’agit en plus à partir de J-7 de :
- S’imposer de se coucher à heures fixes et de dormir suffisamment.
- Etre très rigoureux sur l’alimentation pour ne pas prendre de poids de corps et ne pas se fatiguer par une “digestion lourde”.
- Introduire une séance de travail foncier épuisante suivie d’une alimentation riche en glucides complexes et fruits pour réaliser une surcompensation.
- Maintenir le travail technique et tactique.
Il s’agit en plus à partir de J-3 de :
- Arrêter de s’entraîner.
- Aménager des siestes.
- Faire des séances d’étirements.
- Se changer les idées par des activités non-sportives.
Dans les sports duels (tennis, boxe, escrime…), il faut aussi éviter de “se casser le moral” en regardant des vidéos ou des articles vantant les qualités de son adversaire. En effet, le sportif, “en se mettant la pression”, peut ainsi “s’épuiser nerveusement” avant l’épreuve.
Erreurs à éviter
Aussi, il ne faut surtout pas :
1)Augmenter la charge d’entraînement à partir de J-7 en vue de combler le manque de préparation.
2)Changer ses habitudes alimentaires en particulier le jour des épreuves.
3)Se priver de façon excessive.
4)Profiter du retour de forme pour faire la fête tard le soir.
5)Entrer en conflit avec d’autres personnes.
Conclusion
Dans ces conditions, sauf maladie (grippe, rhume …), le sportif peut aborder la compétition dans un état physique et mental optimal.
Cependant, ce qui est décrit ci-dessus, est une trame à adapter en fonction du sport pratiqué, du niveau de pratique et des contraintes personnelles (familiales, professionnelles, logistiques…).

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